
Aussi loin que l’ange vole, le ciel n’a pas de fin…
Aussi loin que l’ange vole, le ciel n’a pas de fin…
Dans la clarté de l’esprit, même les vagues se transforment en pure lumière.
Le jour le plus radieux est toujours suivi de ténèbres.
L’eau du noir, dessaisie par un feu vacillant,
Et l’au-delà dilué dans son vide esseulé.
Qui peut prétendre à l’être?
Qui discerne la fin du feu?
Qui voit le ciel?
Il est parfois possible de peindre
ce qui est par-delà les mots.
Mais dans le pinceau,
Y a-t-il assez d’encre?
Être dans ce monde,
comme la queue d’une vache,
seule à l’intérieur de l’étable,
tout le reste est passé par la porte.
Il y a les spectateurs, nombreux, et les acteurs, beaucoup moins.
L’histoire se répète. Mauvais scénariste ? Ou, public en état de mort cérébrale ? Ou les deux ?
La science du bien est muette sans une ouïe bonne.
(Hildegarde de Bingen)
queau.eu